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Oxymore et Beurre salé
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1 janvier 2016

D'après une histoire vraie

vraie

Ce livre, je n'avais pas vraiment envie de le lire, au final. Depuis D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère, et une certaine prise de conscience du fait que je n'apprécie pas les livres qui parlent de la vraie vie. Ces livres qui s'appellent des romans, mais que je prends en pleine face comme des témoignages.

Mais bon, ce livre, on me l'avait prêté donc il fallait que je le lise, et puis surtout j'avais envie d'un petit débat intérieur sur le sujet (c'est mon côté schizophrène). Juste pour être sûre. et là bim, clac, boum. La claque. Delphine de Vigan m'a retournée comme une crêpe, sans sucre.

Tandis que je lisais les premiers chapitres, j'imaginais déjà ce que j'allais écrire dans cette chronique, et à quel point je viendrai conspuer les nouveaux romans autobiographiques. Certes je ne ne les aime toujours pas, mais j'ai eu droit à une petite leçon littéraire, que j'accepte avec plaisir. Là où Delphine de Vigan dit que, dès lors qu'on raconte, on est dans la fiction. Et je suis bien obligée de l'admettre, moi qui adore raconter la naissance épique de ma deuxième fille, avec moult exagérations, images, humour, sans intention de déformer la réalité mais plutôt dans le but de distraire.

Toutefois, même si je suis prête désormais à accepter l'étiquette "roman" (et même chez En finir avec Eddy Bellegueule, de Edouard Louis) dans une autobiographie, je préférerai toujours les mondes imaginaires, ceux où l'âme de l'auteur se devine, se frôle, murmure, là où je n'ai pas l'impression d'entrer dans sa tête avec une certaine indécence.

Je ne peux vous révéler la deuxième face de la claque, sinon vous dire que D'après une histoire vraie n'est pas le livre auquel je m'attendais, et tant mieux. 

Enfin qu'on n'aime ou pas, je crois que personne ne peut nier l'immense talent de Delphine de Vigan à décrire les personnes, les situations, les sentiments, et surtout l'invisible.

(Et sinon, tout ça c'est la faute à Rousseau. Pas d'être tombée dans l'eau hein, mais de ne pas aimer les autobiographies; en cause Les Confessions, le peigne qu'il n'avait pas volé...sa maîtresse qu'il appelait Maman...la fessée du prêtre...brrrrrrr)

FIN* (comprenne qui pourra)

Source: Externe

Puisqu'on est dans la surprise, dans des choses qui ne sont pas ce qu'elles ont l'air d'être, je vous propose une recette toute simple mais dont la présentation fait tout le charme. Il s'agit de Sushis de mangue.

Il vous faut :

  • 50 cl de lait entier
  • 50 cl de lait de coco (si vous n'aimez pas, mettez 1l de lait entier)
  • 250g de riz rond type arborio
  • 80g de sucre en poudre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 mangue
  • 180g de chocolat blanc
  • Coulis de fruits rouges (tout prêt ou maison)

Mélangez le lait et le lait de coco, et portez à ébullition dans une casserole. Quand le lait bout, ajoutez le riz, couvrez et faites cuire à feu doux 20 min en mélangeant régulièrement. Ajoutez le sucre et le sucre vanillé, laissez cuire 15 min toujours en remuant. Le riz doit être tendre.

Epluchez la mangue et coupez une vingtaine de lamelles pour poser sur les sushis. Cassez le chocolat en morceaux, et ajoutez-les au riz lorsqu'il est cuit (hors du feu) Mélangez jusqu'à ce que le chocolat soit bien fondu.

Laissez refroidir quelques instants, puis formez des sushis avec le riz au lait. Déposez une lamelle de mangue sur chaque sushi, laissez refroidir à température ambiante.

Servez avec un ramequin de coulis, bon appétit !

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